Mes derniers avis ROMANS: 

Mes derniers avis BD & Mangas

  Mes derniers avis BD et MANGAS:  

 

jeudi 13 août 2020

1793 (Niklas Natt Och Dag)




Titre original: 1793
Traduction: Rémi Cassaigne
Nationalité de l’auteur: Suédoise
Editions Pocket (18 Juin 2020)
Collection Thriller
numéro 17372
528 pages
ISBN-10: 2266288091
ISBN-13: 978-2266288095
Genre: Thriller
Lu le: 24 Juillet 2020
Ma note: 15/20


Résumé/4ème de couverture:

1793. Alors qu'en France, l'ouragan révolutionnaire a semé la terreur dans les palais dorés, à Stockholm ce n'est pas une brise, ni même un courant d'air, qui traverse les taudis rongés de vermine et les maisons closes où agonise la misère la plus crasse... 
À la surface du lac Fatburen, une charogne flotte. Un corps mutilé signe d'une lente et terrible torture. Mais qui s'en soucie ? Deux justes : Cardell, le vétéran manchot, et Winge, le juriste tuberculeux, déterminés à rendre la justice. Ils ne seront pas trop de deux pour élucider ce meurtre abominable qui indiffère les autorités et le commun des mortels, mais qui leur est insupportable – l'honneur des oubliés...

Mon avis:

            Deuxième livre de la sélection des auteurs étrangers pour le Prix Nouvelles Voix du Polar, ce polar historique me tentait beaucoup par son mélange de genre, jusqu’à ce que de nombreux avis viennent entacher mon engouement. Longueurs, nombreux termes suédois compliqués, première partie peu intéressante: autant de retours qui m’ont refroidi et qui ont fait de cette lecture une appréhension. Néanmoins, j’ai tout de suite accrochée à l’histoire qui m’a tout de suite embarquée. J’ai bien aimé ce livre, malgré un découpage trop marqué et des parties trop différentes les unes des autres.

Points de vue/Critiques:

            Contrairement à beaucoup de personnes, j’ai énormément aimé la première partie du livre. Celle-ci nous plonge immédiatement dans un contexte historique bien sombre et poussiéreux, un univers aux petits oignons pour distiller une histoire de meurtres et de cadavres bien glauques. Au milieu des eaux usées d’où émergent des (demi)-cadavres, on navigue dans des auberges malfamée, une violence ambiante et l’on rencontre tantôt la misère avec femmes et enfants désoeuvrés vivant dans les rues, tantôt des soldats totalement mutilés et/ou déboussolés et découragés. 

            C’est dans ce milieu que nous ferons la connaissance de Cardell, le vétéran qui souhaite tranquillement vivre sa vie tout en continuant à faire justice, ainsi que de Winge, un étrange juriste malade aux airs de dandy. J’ai tout de suite adoré ces deux personnages qui forme une alliance aussi efficace et percutante qu’ils sont différents l’un de l’autre. En associant l’image d’un faux Sherlock Holmes sous les traits de Winge, je voyais parfaitement le duo à l’exécution et j’aurais non seulement aimé les voir plus longuement dans ce récit, mais aussi dans d’autres livres telle une série!

            Si cette première partie m’a beaucoup plus, les trois autres parties du roman m’ont moins plu et mon engouement s’est progressivement atténué. En effet, la deuxième et la troisième partie racontera une nouvelle histoire, avec un nouveau personnage principal, laissant de côté les personnages et (presque) l’histoire précédente. Si dans la deuxième partie on comprend tout de suite le lien avec le début du livre et que le personnage que l’on suit est assez intéressant et surprenant, la troisième partie m’a vraiment moins convaincue: son récit est non seulement peu original et déjà vu, mais en plus je ne voyais pas du tout le lien avec tout le début du livre. La quatrième et dernière partie permet de lever le voile et de lier le tout, mais malheureusement pas de manière assez forte et flamboyante, puisqu’avec le recul, je dois avouer que je ne me souvient plus exactement comment s’embrique toutes les parties afin de résoudre clairement l’enquête meurtrière du début. Cette construction particulière dessert donc à mon sens un début d’intrigue très prenant et prometteuse. 

En bref:

            « 1793 » est un bon polar historique qui mêle parfaitement bien les deux genres. Dans la première partie du roman, au milieu des eaux usées d’où émergent des (demi)-cadavres, on navigue dans une ambiance très sombre et glauque: un univers aux petits oignons idéal pour distiller une histoire de meurtres et de cadavres bien glauques. Et les personnages aux faux airs de Sherlock et Watson sont parfaits. Malheureusement, les autres parties du roman s’intéressant à d’autres personnages et à (presque) d’autres histoires, dont le rapport avec l’intrigue meurtrière n’est pas toujours clair et évident. L’assemblage des pièces du puzzle ne m’a d’ailleurs pas semblé optimale dans la dernière partie. Dommage que la construction particulière de ce livre desserve à mon sens, un début de roman très prenant et prometteur.

Autour du livre:

Fait parti de la sélection des auteurs étrangers pour le Prix Nouvelles Voix du Polar Pocket 2020

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire