tag:blogger.com,1999:blog-9206243011844585276.post3317401556062183646..comments2024-03-25T05:39:06.633-07:00Comments on Les lectures du Chatpitre : Le projet Traumaless (Philippe Mangion)ChatPitrehttp://www.blogger.com/profile/04457393322664645187noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-9206243011844585276.post-77849981243740987552018-02-27T09:02:17.697-08:002018-02-27T09:02:17.697-08:00Merci beaucoup pour ce retour et ces précisions. E...Merci beaucoup pour ce retour et ces précisions. Effectivement, ce fut un échange intéressant et même si je n'ai pas adhéré, je suis persuadée que je ne suis qu'une brebis égarée et que bien d'autres y trouveront leur compte et du plaisir à lire votre livre!ChatPitrehttps://www.blogger.com/profile/04457393322664645187noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9206243011844585276.post-53180130878002920792018-02-26T15:37:40.538-08:002018-02-26T15:37:40.538-08:00Je trouve original de défendre une œuvre de fictio...Je trouve original de défendre une œuvre de fiction comme s’il s’agissait d’une communication scientifique, mais bon, allons-y : outre les aspects terminologiques, votre critique principale est la suivante, je vous cite : « Comme je le disais, le « traitement » que les personnes reçoivent est très flou. En effet, on semble « corriger » les zones cérébrales responsables des traumatismes sans aller directement dans ces zones par chirurgie et en restant en surface du crâne, je me demande alors comment cibler ces zones sans affecter les autres zones intactes. Et alors que l’on parle de « mutation », il semblerait que ce traitement soit plus lié à une réorganisation tissulaire et cellulaire et/ou à une plasticité synaptique. »<br />Je pense qu’il y a une incompréhension. Dans le roman, le traitement ne se fait pas par une intervention à la surface du crâne. Des PET Scan sont seulement effectués, dans la phase d’évaluation des patients pour enregistrer et étudier l’activité neuronale en réaction à certaines situations ou questions posées lors des entretiens avec les psychiatres.<br />L’action pour corriger les traumatismes se fait par des séquences visuelles et auditives générées par un programme d’Intelligence Artificielle (Traumaless), comme s’il s’agissait d’un rêve ou des suggestions comme dans une analyse. En résumé, l’idée est la suivante : une analyse accélérée par un programme d’Intelligence Artificielle. Et c’est bien le fait qu’elle soit accélérée qui pose des problèmes et que Traumaless est un échec. J’avance alors que le processus long d’une analyse, où l’on est soit même acteur et non pas un programme externe, est la condition nécessaire de la réussite d’une telle démarche.<br />En ce qui concerne les termes :<br />Cobayes : je suis d’accord avec vous, il est péjoratif. Mais dans le cadre de ce roman, je pense qu’il est nécessaire pour l’intrigue qu’il soit péjoratif. En effet, les premiers « sujets » vont voir leur personnalité changer sans qu’ils aient été avertis des conséquences, d’où leur révolte. Dans ce sens, ce sont bien des cobayes, comme on le dit de petits mammifères de laboratoire.<br />Mutants : il n’y a pas de mutation génétique, c’est vrai. Comme vous l’avez relevé, ce terme est diffusé dans le livre par les journalistes ou les communicants de Brain Corp. Et non par les scientifiques.<br />Traitement : on trouve bien l’expression « traitement psychanalytique » dans la littérature, bien que rare. Or c’est de celui-ci que se rapproche le plus le « traitement Traumaless ».<br />Merci pour votre rubrique qui a suscité un échange intéressant. J’espère qu’il éclairera vos lecteurs et que certains auront l’envie de lire le roman malgré sa mauvaise note ��.<br />Philippe MangionPhilippe Mangionhttps://www.blogger.com/profile/15761900254920643799noreply@blogger.com