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samedi 13 février 2021

Reine d'Egypte, tome 7


Titre original :
Aoi Horus no Hitomi - Dansou no Joou no Monogatari, book 7
Traduction: Fédoua Lamodière
Scénario et Illustrations: Chie Inudoh
Nationalité de l’auteur: Japonaise
Editions Ki-oon (5 Mars 2020)
Collection Kizuna
178 pages
ISBN-13: 979-1032705858
Genre: Manga
Lu le: 22 Janvier 2021
Ma note: 15/20



Résumé/4ème de couverture :

Grâce à l’ingénieux Panéhésy, devenu l’un des fonctionnaires les plus influents du palais, le commerce a enfin commencé à se développer selon les désirs d’Hatchepsout. Mieux encore, pour renforcer davantage la position de sa nation, la reine a lancé une expédition de grande envergure vers le pays de Pount !

Mais avec tous ces échanges, des tensions apparaissent entre les Égyptiens et leurs voisins… Très vite, l’autorité du premier pharaon féminin est remise en cause : et si Thoutmosis III était en fait le seul à pouvoir rendre sa gloire d’antan à l’Égypte?

Mon avis:

        Ce septième tome est peut-être un peu moins flamboyant en terme d’actions par rapport aux tomes précédents, mais on arrive à un tournant du règne d’Hatchepsout qui atteint une sorte de vitesse de croisière. L’autrice évoque ainsi, assez rapidement, des aspects militaires, architecturaux et familiaux

        On comprend parfaitement que Hatchepsout est pleinement pharaon dans le sud de l’Egypte. On la voit devenir pleinement la femme qu’elle rêvait d’être en étant jeune, en assumant totalement son rôle, d’ordinaire réservé aux hommes. C’est une pionnière dans son domaine et elle ne se contente pas de se satisfaire des attributs de pharaon. Elle entreprend pour son pays que se soit sur le plan commercial ou architectural. Mais le revers de la médaille, c’est que la jeune femme s’enferme peu à peu dans sa solitude, au vue des sacrifices qu’elle fait pour sa nation. 

        De l’autre côté, les enfants sont synonymes de passion et de fougue… mais également de menaces. J’aime beaucoup la personnalité de Djéhouty, qui est vraiment touchante: c’est encore un petit garçon mais qui veut grandir plus vite que prévu et qui doit presque être obligé de porter une sorte de masque afin que les gens le voit plutôt comme un futur souverain que comme un petit garçon. Mais le plus remarquable, et ce qui m’a étonné et que j’ai beaucoup apprécié, c’est que malgré le fort terrain d’influences néfastes qui l’entoure, prêt à le corrompre par tous les moyens, Djéhouty reste droit et lucide. Ainsi, aussi dévoué pour le peuple et intelligent que sa tante, il possède également la fougue de son père. Il semble être un mélange parfait et prometteur pour régner comme il se doit sur l’Egypte. 

        Face à lui, on retrouve la princesse Néférouré qui commence à poindre et qu’à l’opposé de Djéhouty, je n’arrive pas à la cerner et à l’apprécier. Je me méfie beaucoup d’elle car il semblerait qu’à force d’être blessée par sa mère, elle commence à se rebeller. Je pense qu’on la retrouvera comme un grain de poussière indésirable pour former un triangle anguleux pour la souveraineté de l’Egypte. 


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