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lundi 10 décembre 2018

Quand Hitler s'empara du lapin rose





TraductionBoris Moissard
Nationalité de l’auteur: Allemande
Editions Albin Michel (2 Mai 2018)
320 pages
ISBN-10: 2226436456
ISBN-13: 978-2226436450
Genre: Historique, Jeunesse
Lu le: 23 Novembre 2018
Ma note: 15/20




Résumé/4ème de couverture:

Classique incontournable de la littérature anglaise, Quand Hitler s'empara du lapin rose raconte l'histoire d'Anna, une jeune allemande de neuf ans, qui vit à Berlin avec ses parents et son grand frère Max. Elle aime dessiner, écrire des poèmes, les visites au zoo avec son oncle Julius.
Brusquement tout change. Son père disparaît sans prévenir. Puis, elle-même et le reste de sa famille s'exilent pour le rejoindre en Suisse. C'est le début d'une vie de réfugiés. D'abord Zurich, puis Paris, et enfin Londres. Avec chaque fois de nouveaux usages, de nouveaux amis, une nouvelle langue.
Ce périple plein d'angoisse et d'imprévus est ensoleillé par la cohésion de cette famille qui fait front, ensemble, célébrant leur bonheur d'être libre.
Cette histoire, c'est celle de Judith Kerr. Elle signe avec Quand Hitler s'empara du lapin rose un roman autobiographique bouleversant, précieux témoignage de l'exil  et de la montée du nazisme à travers les yeux d'une enfant. Un roman inoubliable à lire à tout âge

Mon avis:

Avec sa couverture assez atypique qui rappelle l’ancien, ce livre m’avait tout de suite interpellé. Le voir posé sur le présentoir dans ma bibliothèque m’a convaincu pour l’emprunter ! Pour vous resituez l’histoire de ce livre, c’est un roman jeunesse et autobiographique dans lequel nous suivons l’autrice sous les traits d’Hanna et de sa famille, qui vont devoir fuir leur Allemagne natale. J’ai mis du temps à lire ce livre, non pas tant que l’histoire est inintéressante, quoique contrairement aux autres livres évoquant cette partie de l’Histoire, ici les rebondissements ne sont pas tellement nombreux, mais puisqu’il s’agit d’une histoire autobiographique, difficile d’en faire quelque chose éloigné de la réalité !

Points de vue/Critiques:

Nombreuses sont les histoires traitant de la Seconde Guerre Mondiale, qu’elle soit jeunesse ou non. Pour ce livre, quelle est sa particularité me demanderez-vous ?! Hé bien, ici, c’est le fait d’avoir cette vision d’une famille tout entière, en fuite. Aucun faits de la guerre en elle-même (bombardements, suivi du conflit, etc) n’est mentionné : la guerre n’est pas le sujet principal du livre, ce n’est pas elle que l’on va suivre. C’est donc véritablement Hanna, notre personnage principal, et même toute sa famille, composée de son grand frère et de ses parents, que l’on va suivre. L’unité de cette famille est véritablement le gros point fort de cette histoire et c’est aussi la chose qui se démarque le plus. En effet, dés le début, nous constatons que Hanna, malgré son jeune âge, a tout de suite été mise au courant de cette guerre, qu’elle est juive et ce que cela entraîne, la nécessité de changer de pays et de ville etc… Les parents ont donc cette notion de tout partager avec leurs enfants, ce qui n’empêche pas d’avoir parfois cette notion de naïveté de la part d’ Hanna.

Hanna et sa famille vont donc déménager dans plusieurs villes (Suisse, Londres, Paris) en fonction du travail à trouver. Puisque les faits concernant la guerre sont très rares, on se demande souvent comment la famille prend conscience de tout cela, des déportations et des bombardements, s’ils sont vraiment dans la crainte des dénonciations, s’il pense à leur vie d’avant en Allemagne avec leur maison et leurs amis etc…

Etant donné que la guerre et son quotidien ne sont pas les sujets principaux du roman et qu’il s’agit d’une histoire autobiographique, il est vrai que les rebondissements ne sont pas très nombreux, qu’il n’y a pas de véritable intrigue et de mystères. C’est un récit dans lequel il faut simplement se laisser porter et suivre le quotidien d’une famille juive en fuite durant la guerre.

En bref:


            « Quand Hitler s’empara du lapin rose » est un bon roman jeunesse, idéal pour une mise en matière et pour appréhender la Seconde Guerre Mondiale et toutes ses conséquences pour un jeune public. En effet, la guerre n’est véritablement pas au centre de ce roman, le sujet n’étant qu’effleurer. Le plus important ici c’est la famille et son unité où comment vivre et fuir la guerre lorsqu’on est de confession juive.

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