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samedi 30 juin 2018

 Bilan de JUIN: 11 romans (3722 pages) + 14 BD

Romans:

            Café ! Un garçon s’il vous plaît de Agnès Abécassis
            Entre ciel et Lou de Lorraine Fouchet
            Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Fouchet
            Sang famille de Michel Bussi
            Un goût de cannelle et d’espoir de Sarah McCoy
            Le syndrome E de Franck Thilliez
            Sacrées sorcières de Roald Dahl
            Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes
            Je me suis tue de Mathieu Ménégaux
            Daniel Pautrat raconte les plus belles histoires du Tour de France de Daniel Pautrat
           
Sagas:

            Agatha Raisin, tome 3 : pas de pot pour la jardinière de M.C Beaton

Bandes dessinées:

            Idéal Standard
            Annie Sullivan & Helen Keller
            La brigade des cauchemars
            Journal d’un enfant de lune
            A silent voice, tome 1
            A silent voice, tome 2
            Solanin, tome 1
            Les nombrils, tome 4 : Duels de belles
            Les nombrils, tome 5 : Un couple d’enfer
            Irène, tome 1 : le ghetto
            Ekhö, tome 7 : Swinging London
            Pico Bogue, tome 9 : Carnet de bord
            Princesse Sara, tome 9 : Intrigue à Venise
            La Rose Ecarlate, tome 10 : Tu aurais dû me laisser mourir

Challenges:

Big Challenge Livraddict 2018: 12/10
130 romans en 2018: 83/130
Challenge des 12 thèmes : 6/12
Défi Lecture 2018 : 64/100
Défi BD 2018 : 42/50

Baby-Challenge BD : 6/20

vendredi 29 juin 2018

Sang famille (Michel Bussi)






Nationalité de l’auteur: Française
Editions Presses de la Cité (16 Mai 2018)
490 pages
ISBN-10: 2258113091
ISBN-13: 978-2258113091
Genre: Policier
Lu le: 18 Juin 2018
Ma note: 15/20




Résumé/4ème de couverture:

C’est aussi pour cela que je suis retourné cet été d’août 2000 à Mornesey, la petite île anglo-normande au large de Granville où j’ai passé les premières années de ma vie.
C’est alors que tout à basculé dans la folie.
Quel rapport entre mon histoire et l’évasion de deux prisonniers lors d’un transfert vers le centre de détentin, semant la panique sur Mornesey au coeur de la saison touristique ?
Dois-je croire les légendes de l’île ? Mornesey serait peuplée de bagnards et de leurs descendants… Un trésor légendaire, la Folie-Mazarin, dormirait dans le labyrinthe de souterrains creusés sous l’île.
A qui puis-je faire confiance ?
Peut-on voler la mémoire d’un enfant de 6 ans ?
Pourquoi suis-je le seul sur l’île de Mornesey à avoir reconnu mon père ? Vivant !

Mon avis:

C’est à l’occasion de l’organisation de la première Murder Party autour des livres de Michel Bussi organisé par la maison d’édition de l’auteur Presses de la Cité, dont j’ai eu la chance d’être invitée parmi les 15 participants, dont les 5 bloggeurs, que j’ai reçu le dernier livre de Michel Bussi (je ne reviendrais pas sur cette murder party, mais c’était trop top méga chouette!!!!!!). 
Pour les plus mordus de l’auteur, on savait que « Sang famille » n’était pas un petit nouveau, puisque comme nous le confirme l’auteur en préambule du livre, ce livre est finalement la première histoire qui est sorti de sa tête et qui a été publié en 2009. Pour sa réédition et sa plus large diffusion, l’auteur a seulement effectué quelques corrections. 

Les premières critiques entre-aperçues n’étaient pas très positives, avec une moyenne de Livraddict autour du 14. C’est la raison pour laquelle je partais dans ma lecture avec pas énormément d’optimisme, mais au final, malgré un début un peu compliqué, je me suis bien immergée dans l’histoire et j’ai été conquise! (D’ailleurs, depuis, la note de Livraddict est remontée autour du 15!).

Points de vue/Critiques:

            Les critiques que l’on pouvait notamment retrouvé pour ce titre, c’était que l’histoire était moins prenante que les précédents et que la fin, le truc, était prévisible! Il est vrai que je partage plus ou moins ce sentiment: effectivement, l’enquête et l’histoire paraissent moins alambiqués que les autres livres de l’auteur, que l’on voit mieux où tout cela va nous emmener et que donc la fin est plus ou moins prévisible. Mais pour ma part, une fois happée par l’histoire, je me suis laissée embarquer, et j’ai tout de même était surprise à la fin même si effectivement on ne se retrouve pas soufflé, étonné et surpris. C’est un livre peut-être plus « tranquille » mais j’ai aimé ce repos d’intensité dans la plume et l’intrigue de l’auteur, au moins ça change! 

J’ai seulement eu un petit soucis pour rentrer véritablement dans l’histoire puisque je trouve finalement le début pas bien construit du tout, par rapport au reste du livre qui est plus prenant! En effet, le début du livre ne nous concentre pas encore sur les personnages principaux que l’on retrouve exclusivement par la suite, puisque l’auteur s’attarde sur des personnages que l’on ne va plus rencontrer par la suite. Ainsi, puisque c’est le début du livre, en croyant que ces personnages seront importants, on essaie de s’imprégner et de mettre toute notre attention sur eux et on s’aperçoit vite qu’ils ne sont que de passage. On est donc un peu déçus sur le coup et puis les personnages principaux arrivent et l’intrigue prend alors tout son sens!
C’est donc une construction initiale assez étrange par rapport au reste du livre, je vous conseillerais donc d’insister dans votre lecture si vous rencontrez quelques difficultés au début!

La filiation et la quête d’identité sur fond de mensonges et de secrets sont au centre du nouveau roman de Michel Bussi. En effet, Colin, le personnage principal, part sur les traces de son père mais il va se retrouver dans une situation qui le dépasse, car le danger est omniprésent ce qui créé une ambiance très sombre, pesante voire suffocante. Et comme tout se passe sur une île où tout le monde se connait, où il y a une prison et en sachant que cette île a ses propres secrets et un passé mystérieux et assez glauque, cela confère véritablement une ambiance particuliérement oppressante, presque un huit-clos. Sans compter que nous en tant que lecteur, nous avons conscience du compte à rebours qui est lancé!

En bref:

            Malgré les avis un peu mitigés et malgré un début d’histoire construit de façon assez étrange par rapport aux personnages et faisant en sorte que l’on peut avoir un peu de mal à entrer dans l’intrigue, « Sang famille » a su me convaincre. Il m’a happé et a su me surprendre quand bien même certaines choses peuvent se deviner assez rapidement. Le cadre de l’île mystérieuse, au passé étrange, forme un huit clos et créé ainsi une ambiance sombre et oppressante.

Autour du livre:
  • Du même auteur:
    • Nymphéas noirs (<— chronique à retrouver ici)
    • Un avion sans elle (<— chronique à retrouver ici)
    • N’oublier jamais (<— chronique à retrouver ici)
    •  Gravé sur le sable (<— chronique à retrouver ici)
    • Maman a tort (<— chronique à retrouver ici)
    • T’en souviens-tu mon Anaïs? et autres nouvelles (<— chronique à retrouver ici)

jeudi 28 juin 2018

Un goût de cannelle et d'espoir (Sarah McCoy)




Titre original: The baker's daughter
Traduction: Anath Riveline
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Limitée Pocket (Novembre 2017)
511 pages
ISBN-10: 226625006X
ISBN-13: 978-2266250061
Genre: Historique
Lu le: 15 Juin 2018
Ma note: 14/20




Résumé/4ème de couverture:

            Allemagne 1944. Naïve et innocente, Elsie traverse la guerre à l’abri de la petite boulangerie de ses parents et sous la protection d’un officier nazi, loin d’être indifférent à son charme. Lors de la soirée de Noël du parti, elle échappe de peu à un viol grâce à un petit garçon juif. Seul et sans défense, il demande à la jeune fille de le cacher. Prendra-t-elle le risque ? États-Unis, de nos jours. À quatre-vingts ans, Elsie s’active toujours derrière les fourneaux de sa boulangerie. Elle rencontre Reba, une journaliste venue l’interroger sur les fêtes de Noël du passé…

Mon avis:

            Dans cette très belle édition limitée de Noël offert ma petite Elsa, j’ai ressorti « Un goût de cannelle et d’espoir » de ma PAL via une lecture commune avec Laurence (@cycylolo). Et dés le début, toute les deux, nous sommes parties sur le même avis qui s’est affirmé jusqu’à la fin.
J’ai eu pas mal de soucis pour rentrer dans l’histoire et cette gêne est plus ou moins restée tout le long de ma lecture. Ce sentiment vient du fait que j’ai mal pris l’angle de vue de l’histoire. En effet, je pensais qu’elle serait davantage centrée sur la Seconde Guerre Mondiale et surtout que le personnage d’Elsie permettrait de faire le lien, en révélant certains secrets ou non-dits, par rapport aux personnages de l’époque actuelle. J’ai donc projeté trop loin mes idéaux puisqu’au final, on nous décrit la vie de plusieurs personnages, à différentes époques, et que leur seul point commun c’est uniquement et simplement le personnage d’Elsie. 

Points de vue/Critiques:

            Suivre la jeune Elsie et tout ce qu’elle a vécu est toujours intéressant de découvrir, d’autant plus qu’ici il est question d’une famille allemande! On prend ainsi conscience du discours du peuple allemand, qui suit (on le sent, par obligation et sans conviction personnelle) les doctrines nazies, les sacrifices qu’eux aussi ont dû faire et les restrictions alimentaires et matériels. Ainsi, même quand les Américains arrivent dans Berlin, la vision et surtout la méfiance des Allemands envers ces ennemis, mais qui sont aussi leurs alliés puisqu’ils viennent les libérer, est très surprenant, étonnant et intéressant. Cela nous change d’angle de vue par rapport aux autres histoires relatant de la Seconde Guerre Mondiale qui nous pose d’ordinaire plutôt du côté allié. 

Que se soit durant les années 40 ou durant la période actuelle, de nombreux personnages prennent part à l’histoire. Et pour certains d’entre eux, on se focalise énormément à un moment donné et passé cet instant, ils disparaissent… C’est aussi une des raisons pour lesquels j’essayais de voir et d’établir des liens entre eux, et qu’encore une fois, il ne fallait pas aller plus loin que çà!
D’autant plus que les personnages actuels de Reba et Rikki ne m’ont pas vraiment convaincu alors que la relation entre Elsie et Tobias, elle, était intéressante. Je pensais et j’espérais que ce duo serait véritablement le coeur de l’histoire, je m’attendais donc à plus de développement dans cette relation, mais encore dune fois je suis restée sur ma faim.
Le fait de retrouver plein de personnages qui gravitent tous d’une façon ou d’une autre autour d’Elsie fait normalement en sorte de constituer une grande famille dont le lecteur doit sentir en faire parti. Or, pour moi cela n’a pas du tout fonctionné.
Néanmoins, la vieille Elsie des années 2000 m’a totalement charmée! D’autant plus que j’ai trouvé sa personnalité très différente de la jeune Elsie des années 40, et cette franche différence est tout à fait logique et percutante par rapport à tout ce qu’elle a vécu durant la guerre. 

Malgré ce sentiment en demi-teinte, la fin a un peu rattrapé le tout. Cette intensité, cette surprise, ce lien, cette profondeur, c’est vraiment tout ce que j’espérais et j’attendais tout au long du livre! Au final, on se demande vraiment l’utilité du parallèle avec l’histoire du présent avec Reba qui n’a finalement aucun lien particulier avec Elsie et n’apporte rien à l’histoire glabelle, hormis nous perdre en futilité, notamment avec son fiancé. Si la seule utilité était de faire raconter l’histoire d’Elsie, d’autres moyens auraient pu être trouvé, notamment en utilisant tout simplement la fille d’Elsie!

En bref:

            Sur fond de délicieuses pâtisseries, « Un goût de cannelle et d’espoir » est une histoire qui traverse les générations, du coeur de la Seconde Guerre Mondiale (mais du côté allemand) jusqu’à aujourd'hui. A travers le personnage central et commun d’Elsie, les différents personnages présents nous montrent que les impacts et les difficultés rencontrées durant la guerre perdurent à tout jamais, mais permettent aussi de croire qu’il est possible de survivre malgré tout. C’est une histoire qui traverse les générations