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mardi 14 novembre 2017

Mémé dans les orties (Aurélie Valognes)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (9 Mars 2016)
numéro 34058
252 pages
ISBN-10: 2253087300
ISBN-13: 978-2253087304
Genre: Contemporain
Lu le: 5 Novembre 2017
Ma note: 15/20




Résumé/4ème de couverture:

Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur!

Mon avis…:

            Il me tardait de lire enfin ce premier titre d’Aurélie Valognes, après avoir découvert cette dernière sur « Nos adorables belles-filles » (devenu « En voiture Simone » à sa sortie poche…). En suivant son quotidien de petit vieux, nous faisons la connaissance de Ferdinand Brun, un octogénaire acariâtre, manipulateur et même méchant, bref le genre de personne antipathique! Mais la magie de ce livre c’est que l’auteure veut avant tout nous montrer le pourquoi du comment et pointer du doigt que le fait d’être généreux, gentil et de tendre la main peut révéler une personnalité qui était restée jusque là cachée, mais qui ne cherchait qu’à s’exprimer. Bref, un livre sur la bonté humaine à travers un personnage détestable: magnifique!

Points de vue/Critiques:

            Vivant seul, Ferdinand est un vieux monsieur acariâtre dont les seules occupations sont de savoir comment peur faire aux gens de tout l’immeuble, comment faire tourner en bourrique la gardienne, désobéir à toutes les règles de copropriété et de parler à personne. Seule sa chienne Daisy trouve grâce à ses yeux. La personnalité de ce personnage principal est vite mise en lumière mais judicieusement, Aurélie Valognes n’a pas plus insisté sur la découverte de Ferdinand. Non seulement, c’est le « après » qui importe, mais en plus, je pense que le fait d’avoir une potentielle surdose de ce personnage antipathique deviendrait un personnage vraiment détestable et l’on ne pourrait pas évoluer positivement dans l’histoire en même temps que Ferdinand.
Et puis en même temps, malgré son caractère désagréable et sa personnalité atypique, il est difficile de ne pas s’attacher à ce papy, on apprend à l’aimer et à le comprendre et on finit par l’apprivoiser ce Monsieur Brun! Car, après tout, l’auteure n’a fait que refléter ce que beaucoup de personnes âgées vivent, c’est-à-dire être seul par manque d’attention, d’amour, de famille et de présence. 

Assez rapidement, à la suite de la perte de Daisy, élément déclencheur, une succession de petites choses insignifiantes vont désarçonner le quotidien morose de Ferdinand. Et ce qui va chambouler ses repères se retrouve en la présence d’une enfant très intelligente et une nonagénaire pimpante et dynamique. Elles sont toutes deux très vivantes et apportent considérablement le peps et le dynamisme à l’histoire. Et petit à petit, sans que l’on s’en rende vraiment compte, elles vont toutes deux ouvrir le monde et les yeux de Ferdinand sur le fait que sa vie n’est pas terminée et qu’il faut parfois donner un petit peu de soi pour en recevoir de façon démultipliée.

En bref:         

            Ce premier livre d’Aurélie Valognes est une très belle réussite. En utilisant un personnage principal, vieux et acariâtre, qui parlera forcément plus ou moins à chacun d’entre nous, elle arrive à nous faire aimer ce détestable Monsieur Brun et à le faire progressivement changer tout en « dénonçant » la situation de solitude que peuvent rencontrer beaucoup de personnes âgées. Au final, l’auteur montre avant tout que nous sommes les proposer acteurs de nos vies et qu’un petit rien peut tout changer et ouvrir sa vie à d’autres horizons.

Autour du livre:      

Du même auteur:
   Nos adorables belles-filles/En voiture Simone (<— chronique à retrouver ici)


4 commentaires:

  1. J'avais déjà entendu parler de ce livre, et il a l'air vraiment bien !

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    1. Oui un très bon moment, sarcastique, drôle et touchant en même temps!

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  2. J'avais également beaucoup aimé ce roman !

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